Optimisation de l’essai de résistance à la flexion d’une maçonnerie

Les essais réalisés dans le cadre de cette étude sur des murs de 3 m de hauteur, ont montré qu’en flexion pour un plan de rupture parallèle aux joints d’assise, les ruptures se produisant hors des appuis intérieurs se situaient dans un joint horizontal à proximité immédiate d’un appui intérieur. L’effort tranchant et la flexion dans cette zone sont plus importants avec le dispositif expérimental que dans la réalité, où le chargement est réparti. Il est donc légitime d’utiliser les valeurs des essais sur murets selon la NF EN 1052-2 ayant produit des ruines hors couteaux intérieurs pour dimensionner la résistance à la flexion d’un mur non chargé.
Cette étude a permis également de montrer qu’en flexion pour un plan de rupture perpendiculaire aux joints d’assise, l’encollage des joints verticaux permet d’obtenir des ruptures entre les appuis intérieurs et un niveau de résistance mesuré supérieur aux valeurs tabulées.

Mots-clés : effort tranchant, maçonnerie, mur, résistance à la flexion