Charge surfacique équivalente au poids d’un ouvrier sur le porte-à-faux d’une prédalle en phase provisoire

Charge surfacique équivalente au poids d’un ouvrier sur le porte-à-faux d’une prédalle en phase provisoire (Complément à l’étude FFB – NC n° 2014 Cerib 3965)

Ce document fait suite à l’étude du Cerib réalisée pour la FFB (Note de Calcul n° 2014 Cerib 3965) où l’influence d’une dégradation des conditions d’appuis sur le comportement mécanique des prédalles précontraintes en phase provisoire a été étudiée. Cette étude indique qu’il est nécessaire, en l’absence  de précautions recommandées telles que la pose à bain de mortier ou un état d’appui surfacé au sens du DTU 21, d’effectuer la pose des prédalles avec lisses de rive avec une distance entre l’axe de ces lisses de rive et le nu du voile devant être inférieure à 30 cm.

Les entreprises souhaitent disposer la lisse de rive en retrait, à quelques dizaines de centimètres de l’élément porteur. La prédalle se trouve alors en porte-à-faux au-delà de la lisse. La charge de chantier Qs1 = 1,5 kN/m² n’étant pas représentative des charges ponctuelles correspondant au passage des ouvriers, il est nécessaire de définir une charge surfacique équivalente pour vérifier, en phase  provisoire, la résistance de l’élément dans cette configuration d’appui.

Cette étude fournit donc des valeurs de charges surfaciques équivalentes au poids d’un homme d’environ 100 kg situé dans l’angle d’un porte-à-faux d’une longueur x, d’une prédalle en phase  provisoire qui permettront d’être utilisées dans une vérification complémentaire concernant le dimensionnement de ce porte-à-faux.

Mots-clés : charge surfacique équivalente, comportement mécanique, lisse de rive, ouvrier, phase provisoire, poids, porte-à-faux, prédalle