Économie circulaire – Réutilisation des matières premières secondaires dans les bétons – Rapport de Veille
L’économie circulaire
L’économie circulaire se définit ainsi :
« un concept économique qui s’inscrit dans le cadre du développement durable et dont l’objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie ».
Ce concept vise à changer le système linéaire de l’économie actuelle, qui consiste à « extraire, fabriquer, consommer, jeter », en un système circulaire où le déchet de l’un devient la matière première de l’autre.
Contexte de l’étude de veille
Ce document illustre comment le béton s’inscrit dans ce mouvement en permettant de réutiliser et valoriser des matières premières secondaires.
Les contextes réglementaires et normatifs sont exposés.
Un chapitre est consacré à des données générales sur le béton et ses constituants (ciment, granulats, eau, additions minérales, adjuvants) ; les principales évolutions du matériau béton sont également considérés (BHP, BAP, BFUP…).
Des exemples de réutilisation dans les bétons de matières premières secondaires ou co-produits industriels sont présentés :
- matières premières secondaires en substitution ou en complément des granulats d’origine minérale : granulats végétaux ou agro-sourcés, granulats provenant des produits de déconstruction, granulats issus d’autres secteurs industriels, granulats provenant d’autres sources
- matières premières secondaires en substitution ou en complément du liant : cendres volantes de charbon, fumées de silice, laitiers de haut fourneau, laitiers d’aciérie, laitiers de cubilot, boues de papeterie, cendres issues des chaudières papetières, fines de plaques de fibro-ciment, fines de fonderie
- matières premières secondaires en substitution de pigments
- matières premières secondaires en substitution des fibres : fibres métalliques, fibres polymères
Ce rapport de veille décrit également une méthodologie opérationnelle permettant de s’assurer de la faisabilité d’incorporation de ces nouvelles matières. Les principaux éléments du cahier des charges à respecter sont également présentés.
D’un point de vue technico-économique, la valorisation de matières premières secondaires ou co-produits industriels devient une nécessité pour les secteurs industriels.