Résistance à l’hydrocurage de tuyaux en béton

Le rapport 400.I V2 « Résistance à l’hydrocurage descanalisations : état de l’art » a permis de synthétiser à la fois les données relatives aux pratiques courantes d’hydrocurage et les essais de  laboratoire existants pour caractériser la tenue des tuyaux vis-à-vis des opérations de curage. Il a permis de constater que les paramètres (débit, pression, buse utilisée …) des protocoles d’essais diffèrent et induisent des valeurs de densité de puissance de jet différentes.

La seconde phase de l’étude, objet de ce rapport, a consisté à évaluer l’incidence de différentes densités de puissance de jet sur un assemblage de tuyaux en béton, en maîtrisant les vitesses de déplacement de la buse de curage sur les trajets aller et retour.

Pour l’ensemble des densités de puissance de jet testées (de 105 à 1 015 W/mm²), le curage n’a pas eu d’influence significative en partie courante du montage d’essai. Ainsi, les tuyaux en béton
testés résistent à une densité de puissance de jet supérieure à celles préconisées par les protocoles de caractérisation de la résistance à l’hydrocurage de tuyaux par l’essai, qui sont également en adéquation avec les matériels de curage utilisés sur le terrain.
Cependant, la densité de puissance de jet la plus importante (1 015 W/mm²) produit des impacts sur le radier de la canalisation, dans la zone de transition aller/retour. Dans cette zone, la buse de curage est alors momentanément immobile lors du réglage de la pression. Cette phase transitoire est très proche des conditions d’essai statique décrites dans les protocoles de laboratoires.

 

Mots-clés : buse de curage, curage, hydrocurage, résistance, tuyau en béton