En milieu urbain, la source de production dans les réseaux de chaleur dépend fortement de l’heure de la journée. Pendant les périodes de faible consommation, une production de chaleur peu émettrice en CO2, par pompe à chaleur ou biogaz par exemple, est privilégiée. Cependant, pendant les pics de consommations des bâtiments, on constate une forte hausse des émissions de CO2, due à la mise en route de centrales à énergie fossile.
Or, les bâtiments en béton présentent en général une inertie supérieure aux autres bâtiments, ce qui leur permet de stocker la chaleur dans les parois.
Une étude suédoise montre que, pour un quartier avec une gestion intelligente des consignes de chauffage dans les bâtiments, il est possible de réduire de 50 % les variations de la puissance nécessaire pour alimenter le réseau en « chargeant » de chaleur les bâtiments en béton avant les pics de consommations. Ceci est d’autant plus valable que le bâtiment est inertiel. Ainsi, l’utilisation d’une production de chaleur avec des énergies fossiles est réduite ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. (GES)