Le 25 avril dernier, Lucie Schmitt (ingénieure Cerib) a présenté les conclusions de ses travaux de recherche réalisés dans le cadre de sa thèse sur la durabilité des ouvrages en béton soumis à la corrosion : optimisation par une approche probabiliste.

La maîtrise de la durabilité des ouvrages neufs et la nécessité de prolonger la durée de vie des structures existantes correspondent à des enjeux sociétaux de tout premier ordre et s’inscrivent dans les principes d’une économie circulaire. La durabilité des ouvrages en béton occupe ainsi une position centrale dans le contexte normatif.
Ces travaux de thèse font suite à ceux de J. Mai-Nhu, responsable du département Microstructure Modélisation Durabilité, et ont pour objectif d’étendre le domaine d’application du modèle de durabilité SDReaM-crete développé au Cerib en intégrant notamment les bétons à base d’additions minérales.

Une approche basée sur une optimisation numérique des calculs prédictifs est mise en place pour réaliser des calculs de fiabilité des structures et produits en béton en considérant les principaux mécanismes liés à la corrosion des armatures, carbonatation et pénétration des ions chlorures.
Ce modèle permet d’optimiser le dimensionnement des enrobages et les performances du béton en intégrant davantage les conditions environnementales telles qu’elles sont définies dans les normes.

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