« Étude du comportement au feu d’une façade constituée par un empilement de panneaux pleins non porteurs »

Les panneaux de façade non porteurs sont très utilisés pour réaliser des parements de grandes dimensions fixés sur une ossature porteuse. Sous de forts gradients thermiques dus à un incendie, les déformations aux extrémités des panneaux sont empêchées ce qui entraîne l’apparition de contraintes dans le béton et d’efforts dans les fixations pouvant être très sévères. A cela s’ajoutent des effets du second ordre qui s’amplifient avec les dimensions des panneaux et la durée d’exposition au feu. Ces phénomènes conjoints peuvent entrainer une perte de stabilité mécanique et une perte d’isolation thermique.

Pour traiter cette problématique, une modélisation avancée est nécessaire afin de tenir compte du comportement d’ensemble de la structure.

Le rapport réf. 575.P présente l’étude complète du comportement au feu d’une façade, avec une trame de 12,5 m de long et 15 m de haut, constituée par un empilement de plusieurs panneaux horizontaux maintenus latéralement aux poteaux de l’ossature d’un bâtiment. Cette étude a permis de justifier la stabilité de cette façade et le maintien de l’intégrité des différentes liaisons panneaux/ossature et panneaux/panneaux (tenon mortaise) sous un feu normalisé d’une durée de 240 minutes.

« Justification de l’applicabilité de l’Eurocode 8 pour dimensionner en zone sismique un ouvrage réalisé avec des bétons de granulats recyclés »

Afin de vérifier l’aptitude des bétons incorporant des granulats recyclés à être utilisés dans des zones sismiques et leurs conditions d’utilisation, le SG de la CN/PS « Calcul des bétons contenant des granulats recyclés en zone sismique » a défini une liste de justifications expérimentales minimales nécessaires à réaliser :

• Essais comparatifs de compression monotones et cycliques sur des éprouvettes en béton de granulats courants et de granulats recyclés ;
• Essais pull-out comparatifs en chargement monotone et cyclique sur des barres d’acier HA ancrées dans des cubes en béton de granulats courants et de granulats recyclés.

L’analyse des résultats des essais demandés et les informations techniques disponibles dans le projet RECYBETON ont permis d’écarter, pour des bétons de classe de résistance maximale C40/50 avec un taux maximal de substitution en granulats recyclés de type 1 de 40%, la suspicion d’un comportement anormal en zone sismique et évitent, ainsi, l’introduction d’exigences supplémentaires à celles déjà indiquées dans la NF EN 1992-1-1/NA/A1 pour dimensionner un ouvrage réalisé avec des granulats recyclés.

La conclusion de ces travaux pourra alors être introduite dans les annexes nationales (AN) des prochaines normes NF EN 1998-1-2 (Bâtiment) et NF EN 1998-2 (Ponts) en cours de révision.

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